DraftKings fait la une des journaux alors que leurs actions s'effondrent mardi après que Hindenburg Research, un activiste de la vente à découvert, a publié un rapport détaillé sur les opérations de l'unité SBtech de la société de jeux dans les territoires où les paris sportifs sont illégaux et peuvent être associés au blanchiment d'argent et aux activités illicites.
En 2020, SBTech a été impliqué dans une fusion inversée à trois voies impliquant Draft Kings et Diamond Eagle Acquisition Corp, une société d'acquisition à usage particulier. Cette fusion a permis à Draft Kings de devenir une entité cotée en bourse.
Fondée par Shalom Mackenzie, la fusion en 2020 de SBTech, basée en Bulgarie, avec DraftKings a permis aux deux sociétés de devenir publiques dans le cadre d'un chèque en blanc de 3,3 milliards d'euros sous la bannière DraftKings en avril dernier.
Le rapport de Hindenburg, basé sur l'analyse des documents déposés par DraftKings auprès de la SEC, des conversations avec d'anciens employés et des documents justificatifs, accuse DraftKings de graves opérations sur le marché noir, y compris les antécédents de SBTech en matière d'exploitation de paris sportifs illégaux en Chine, au Vietnam et en Thaïlande.
Hindenburg souligne les transactions louches de SBTech
"Depuis que SBTech est maintenant au NASDAQ, ils ont fait des efforts pour se distancier du marché noir”, a déclaré un ancien employé dans le rapport Hindenburg.
Hindenburg report affirme également que l'ancien dirigeant Tom Light a quitté l'entreprise pour diriger une entité connue sous le nom de BTI, qui a ensuite été remplacée par CoreTech.
Selon le rapport, CoreTech agit comme une alternative pour SBTech de poursuivre ses activités sur les marchés asiatiques où les paris sportifs sont illégaux.
L'un des anciens employés a également déclaré que, depuis la cotation de SBTech, l'entreprise veut être propre et ne veut pas que l'Asie ou le marché gris donnent une mauvaise influence à son nom.
BTI (CoreTech) agirait en tant que société distincte faisant la publicité de sa solution en marque blanche au Moyen-Orient, en Amérique du Sud, principalement en Chine et en Malaisie.
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Le rapport a interviewé l'un des anciens membres du personnel déclarant que plus de 90% des revenus de CoreTech proviennent du marché noir ou gris.
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