Le Casino de Montréal, propriété de Loto-Québec, a été témoin d'une grève de son syndicat au cours des négociations tendues de l'entente. Cela a entraîné la fermeture de son salon de poker. Cependant, d'autres installations telles que des restaurants, des spectacles, des tables de jeux et des machines à sous restent disponibles pour les joueurs.
La grève a débuté samedi à 9 heures. Le syndicat a commencé à marcher de la station de métro au casino, où ils ont formé un piquet de grève en signe de protestation contre les conditions qui leur étaient présentées.
Loto-Québec a exprimé sa déception face à la grève tout en assurant que les autres opérations resteraient fonctionnelles pour les visiteurs. Loto-Québec négocie actuellement le renouvellement d'une convention collective de travail échue le 31 mars 2020. Le syndicat a présenté son camp pour justifier les revendications.
L'une des principales préoccupations soulevées par le syndicat est liée aux blessures causées par la demande de travail et l'horaire. Selon les affirmations du syndicat, près de 50% de la main-d'œuvre est blessée par une tendinite et d'autres blessures similaires.
Un conseiller syndical du Syndicat français de la fonction publique (SCFP), Jean-Pierre Proulx, s'est entretenu avec les médias et a déclaré que le travail exige que les employés restent debout pendant de longues heures. De plus, ils doivent distribuer les cartes plus rapidement pour le casino pour gagner plus d'argent.
Les croupiers travaillent 5 à 6 jours par semaine. La distribution de 10 000 cartes chaque jour avec de longues heures de travail pèse lourdement sur leur santé. Une autre préoccupation majeure soulevée par le syndicat est liée à la réduction du salaire des nouveaux travailleurs. Loto-Québec cherche à baisser le salaire de 10% pour porter son taux horaire à Français 17,44 € contre Français 18,40€. Le syndicat a rejeté la demande dès le départ.
Une pause de 30 minutes pour chaque heure travaillée est apparue comme un facteur qui peut avoir un impact macro sur le fonctionnement du casino. Loto-Québec a publié un communiqué disant que l'approbation de la demande augmenterait la pause payée de plus de 30%, ce qui est inhabituel dans l'industrie.
Loto-Québec a affirmé que les conditions révisées présentées au syndicat sont similaires à celles acceptées par le SCFP dans les autres casinos de la marque. Le syndicat a précédemment accusé Loto-Québec d'avoir planifié une mise à pied cachée d'une centaine d'employés après que le groupe n'ait pas rappelé les concessionnaires mis à pied pendant la pandémie de Covid-19.
Les autres casinos exploités par Loto-Québec comprennent le Casino du Lac-Leamy, le Casino de Charlevoix, le Salon de jeux de Trois-Rivières et le Salon de jeux de Québec. La mission de tous les casinos est de superviser le développement et la gestion des casinos de la province.
Les responsabilités des casinos du Québec sont de s'assurer que les normes des casinos sont toujours appliquées pour régir les aspects opérationnels et administratifs du jeu, rédiger les politiques des sociétés et superviser leur application, et maintenir les liens entre toutes les unités commerciales de la Société.
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